Aboubacar Karaboué dresse le bilan de la dernière AG ordinaire de la Fédération d’Handball. Pour lui ces assises ont confirmé sa volonté d’être à l’écoute des clubs.
Quels enseignements faut-il tirer de cette Assemblée Générale ?
On retient premièrement que l’Assemblée Générale s’est bien tenue. On a eu des discussions franches au terme desquelles on a été soutenus par les présidents de clubs dans nos activités. On a aussi donné les perspectives pour 2025 et on a encore été accompagnés par les clubs. L’année 2025 est une année électorale au niveau de la Fédération Ivoirienne de Handball, le programme d’activités qui a été imprimé tient compte de cette nécessité d’arriver au terme de cette année en ayant organisé ces élections.
Pensez-vous que le calendrier est tenable ?
Oui, il est tenable. On a tenu compte des différentes contraintes. C’est vrai qu’au niveau national, on a aussi des échéances électorales mais je pense qu’il n’y aura pas de problèmes.
Qu’est-ce que la Fédération compte faire pour que les sélections soient présentes aux compétitions continentales ?
Ce qu’elle avait à faire, c’était d’entrer en discussion avec le Ministère des Sports et de lui présenter les désagréments que cela cause à la Fédération de Handball quant aux objectifs qu’il nous assigne. Je pense qu’on a été entendus et on est certains que pour la saison 2025 à venir, le ministère va nous suivre et nous accompagner dans notre participation à la Coupe d’Afrique des Nations cadettes et juniors.
Les clubs ont aussi beaucoup insisté sur l’aide que vous devez leur apporter. Concrètement, qu’est-ce que la Fédération propose à ce niveau ?
Déjà la saison dernière, on a apporté de l’aide aux clubs. Après, on comprend leur demande. Ils ont toujours beaucoup plus de besoins et nous continuerons, en tout cas, de les soutenir. L’année passée, lorsque nous avons fait l’Assemblée générale dans la perspective de vite faire nos activités, nous avions offert l’engagement aux clubs. C’était un manque à gagner conséquent mais on a pris cette décision au niveau du bureau fédéral pour que les choses puissent vite et bien se passer.
Et cette année ?
On a pris en compte également une autre de leur préoccupation parce que la licence jeune qui par le passé était à mille franc et qui était passée à trois mille en raison de l’assurance, a été ramenée à deux mille francs. Si on veut analyser, c’était comme si la licence revenait à cinq cent francs. Je pense que c’est un effort que nous faisons pour essayer d’aider les clubs et on va continuer dans ce sens. On comprend leurs attentes
