Comment se déroule la préparation de la Coupe d’Afrique des Clubs Champions ?
Nous sommes pratiquement à trois semaines de préparation. Et, dans l’ensemble, ça se passe bien pour le moment. Le président a mis les moyens à notre disposition pour que nous travaillions dans la sérénité. Vous savez qu’au niveau de la Coupe d’Afrique, il y a des automatismes qu’il faut avoir. Et nous sommes en train de travailler dans ce sens-là. Parce qu’en Coupe d’Afrique, les matches s’enchaînent. Sur tous les plans, on essaie d’affûter nos armes pour bien aborder la compétition.
Sur quoi mettez-vous actuellement l’accent ?
Nous travaillons les deux secteurs très importants à savoir nos différents systèmes défensifs. On a l’habitude de jouer avec le système 0-6, mais on prévoit d’autres alternatives. Nous sommes donc en train de travailler le système 1-5 avec beaucoup de mobilité pour être moins prévisible. Au début, ça tâtonnait mais les filles ont fini par comprendre. On va finir par les systèmes 3-2-1 et 3-3 pour amener beaucoup d’intensité.
Et au niveau de l’attaque ?
Au niveau de l’attaque, c’est toujours le même schéma classique. Nous essayons de travailler beaucoup les relations à deux parce que, quand vous partez en Coupe d’Afrique, tout le monde joue pratiquement les mêmes schémas et c’est dans l’intensité et dans l’animation que chaque équipe essaie de faire la différence.
Comment faut-il appréhender une compétition comme la C1 ?
Il ne faut pas se précipiter dans ce genre de tournoi. Au Maroc, nous aurons affaire à des gardiennes de métier. Donc il faut savoir garder son ballon longtemps avant de tirer. Ce qu’il faut retenir, c’est que nous avons passé en revue tous les aspects.
Pensez-vous que physiquement vos joueuses sont prêtes pour la bataille ?
Vous savez, quand on va à une compétition, on ne peut pas dire que nous sommes fin prêts. Parce que nous réfléchissons toujours pour apporter un plus. C’est quand la compétition va commencer véritablement qu’on saura sur le terrain si nous sommes prêts ou pas.
Quel regard portez-vous sur vos adversaires de la C1 ?
On connaît déjà nos adversaires. Il y a le Petro, le FAP du Cameroun et les Flawes du Bénin. Ce sont des équipes qui font parler d’elles aujourd’hui sur le continent. Le Petro n’est plus à présenter. FAP est une équipe régulière. Par contre, l’Africa reste sur sept ans sans avoir disputé la C1. Mais nous allons jouer crânement nos chances.
Quel est l’objectif de l’Africa à cette compétition ?
L’objectif de l’Africa, dans un premier temps, c’est de bien se comporter. Et l’appétit venant en mangeant, je pense qu’on fera de bonnes choses à cette compétition.
