Après 20 ans de présidence, l’Egyptien, Dr Mohamed Wagih Azzam, a cédé sa place à l’Ivoirien Yao Allah-Kouamé, élu dimanche dernier avec 25 voix à la tête de la Confédération Africaine de Cyclisme (CAC). Ce changement marque un tournant majeur pour le cyclisme africain, avec l’arrivée d’un nouveau dirigeant à la tête de la CAC. « Je dédie mon élection à la présidence de la CAC au Président de la République, SEM Alassane Ouattara. C’est grâce à son soutien indéfectible que nous avons pu compétir. Cette victoire est aussi la sienne, ainsi que celle de son gouvernement. Je remercie également le peuple de Côte d’Ivoire pour ses prières et son soutien », a-t-il déclaré.
Reconnaissant envers ses pairs africains, le nouveau président est conscient des défis qui l’attendent. Tant sa mission s’annonce ambitieuse. Car, il aura pour tâche de transformer le cyclisme africain pendant les quatre années de son mandat. Parmi ses priorités, il souhaite promouvoir un développement équitable du cyclisme à travers les 54 pays membres de la CAC. « Le cyclisme africain ne sera pas l’affaire de seulement deux ou trois pays. Nous veillerons à ce que chaque nation africaine ait l’opportunité d’organiser des compétitions internationales », a-t-il précisé.
Parmi les principaux défis qu’il devra relever figurent l’organisation de compétitions de haut niveau sur le continent, la promotion du cyclisme féminin, le soutien aux coureurs dans le développement de leur carrière, ainsi que l’encouragement de la pratique du cyclisme chez les jeunes.
Fort de son expérience à la tête de la Fédération Ivoirienne de Cyclisme et animé par une véritable passion pour ce sport, Yao Allah-Kouamé dispose des atouts nécessaires pour mener à bien sa mission et offrir un avenir prometteur au cyclisme africain.
