Le sélectionneur des Eléphants Locaux, Koffi N’Dri Romaric tire les leçons du match aller des Eliminatoires du CHAN 2024 face au Burkina Faso. S’il est satisfait du score de 2-0, il s’attend, par contre, à un match difficile le samedi prochain à Bamako au Mali. « Je pense déjà que ce sera un match différent au retour », prévient-il.
Quelle analyse faites-vous du succès des Eléphants Locaux face au Burkina Faso ?
On n’avait pas beaucoup d’informations sur les Burkinabè, on s’est donc imaginés que dans l’impact et dans les coups de pieds arrêtés, ils seront très forts. Il fallait donc qu’on gère bien tout le match pour ne pas s’exposer. il fallait jouer simple dans notre projection vers l’avant. Et Konaté Oumar a bien profité pour planter deux buts.
Ne pensez-vous pas que les Burkinabè vont s’appuyer sur les 20 dernières minutes où ils vont ont dominé pour vous titiller au match retour ?
Je pense déjà que ce sera un match différent au retour parce qu’ils vont plus ouvrir le jeu. On aura forcément des possibilités de contres. Sur les vingt dernières minutes, je pense qu’à 2-0, tu es toujours partagé entre attaquer et défendre. Même si je pense qu’on avait la possibilité du troisième but. Si on devait signer avant le match qu’on devait gagner par 2-0, je pense que tout le monde allait signer. C’est déjà un point positif de gagner à domicile parce que gagner 2-0 contre cette équipe-là, ce n’est pas évident.
Effectivement, que pensez-vous de ce score ?
Ce score nous permet de rester en alerte parce que si on avait gagné 3-0, je suis sûr qu’on allait se relâcher. Le score me va et parce jusqu’au prochain match, on va entretenir les joueurs afin d’aller chercher la qualification au Mali.
Quels sont les compartiments qui vous ont donné satisfaction ?
Je vais féliciter mes joueurs sur l’aspect défensif parce que si je regarde tout le match, je ne pense pas avoir vu une situation très nette de l’équipe du Burkina. Je pense qu’on a bien géré le jeu aérien, les corners et le jeu en profondeur. Je crois qu’on a su profiter des temps forts et des temps faibles. Je félicite donc mes joueurs.
Que pensez-vous du petit Konaté Oumar qui a été très virevoltant sur le terrain ?
On savait qu’on allait forcément utiliser Konaté Oumar. Il a fait beaucoup de matches en championnat. Il fallait donc qu’on le gère par rapport à la fraicheur. C’est ce qu’on a fait et il a bien répondu.
On a vu votre capitaine Coulibaly Topio sortir sur blessure. Est-ce qu’il sera apte pour le match retour ?
Je pense que c’est une crampe et qu’il n’y a rien de grave.
Comment allez-vous gérer la jeunesse de votre équipe face à l’impact et à l’atmosphère, certainement hostile, qui vous attend à Bamako ?
Sur ce match, on a répondu présent à l’impact imposé par le Burkina Faso. On sait qu’il y aura plus d’impact au match retour donc c’est à nous de bien préparer les joueurs. En ce qui concerne l’expérience par rapport à l’équipe du Burkina, je dirais que dans chaque chose, il y a des avantages et inconvénients. On a des jeunes qui sont aussi capables de mettre la folie dans le jeu. S’ils ne commencent pas un jour, ils n’auront pas l’expérience. On a fait un pas vers l’avant en nous mettant sur la voie de la qualification. C’est maintenant à nous de bien se préparer parce qu’on sait que ce sera très dur au Mali.
Avez-vous eu des difficultés à travailler convenablement à cause de l’absence de certains joueurs engagés en Coupe d’Afrique ?
Ç’aurait été plus simple de répondre à cette question deux ou trois semaines avant. Aujourd’hui nous sommes dans le feu de l’action. Je pense qu’il faut penser au prochain match. C’est vrai qu’il y a eu des difficultés mais comme je l’ai dit avant, on est en mission. C’est donc à nous d’assumer et de regarder devant.
