Un an après sa nomination à la tête de l’UFOA-B, Philippe Tchere dresse un bilan positif de son action. Entre innovations administratives, relance des compétitions régionales et promotion du football féminin, le Directeur Exécutif revient sur les chantiers engagés et dévoile les perspectives d’une organisation en pleine transformation.
Quel bilan dressez-vous après un an d’exercice à la tête de l’UFOA-B ?
Le bilan est globalement positif, tant sur le plan sportif qu’administratif. Nous avons atteint les objectifs que nous nous étions fixés, notamment en matière d’organisation des compétitions. L’année écoulée a vu la tenue de cinq compétitions majeures, ce qui constitue un véritable succès pour notre zone. Sur le plan administratif, nous avons désormais un nouveau siège qui abrite le secrétariat exécutif. Cela offre un cadre professionnel adapté et motivant pour nos collaborateurs. Je suis donc satisfait du travail accompli au cours de cette première année.
Parmi ces cinq compétitions, laquelle vous semble la plus marquante ?
Je retiens particulièrement la première compétition féminine organisée en décembre 2024. Elle a été un modèle d’innovation et d’inclusion : l’événement a été entièrement géré par des femmes, des arbitres aux officiels, en passant par les ramasseuses de balles. C’est une première dans notre région, et cela a marqué un tournant dans la promotion du football féminin. L’organisation, la qualité des matches, l’engouement. Tout était au rendez-vous.
Peut-on dire que l’UFOA-B a amorcé une nouvelle dynamique sous votre direction ?
Oui, une dynamique nouvelle est en marche, tout en s’inscrivant dans la continuité. Nous poursuivons l’œuvre de nos prédécesseurs, mais avec une vision renouvelée et des innovations concrètes qui répondent aux réalités du terrain.
Justement, quelles sont ces innovations que vous avez introduites ?
Nous avons mis en place de nouveaux systèmes de gestion administrative qui nous permettent d’être plus efficaces. Mais l’innovation ne s’arrête pas là. Pour la première fois, nous avons lancé plusieurs modules de formation : une formation sur le protocole, une autre dédiée aux médias et à la communication, et aussi une formation des techniciens et des opérateurs VAR. Ces formations n’existaient pas auparavant dans notre zone, et elles constituent une réelle avancée pour le développement des compétences locales.
Une compétition interzone est prévue entre l’UFOA-A et l’UFOA-B. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Effectivement, une compétition entre les zones A et B, au niveau des U20 masculins, aura lieu en juin 2025 à Accra (15 au 30 juin). C’est une initiative que nous avons relancée après plusieurs années d’interruption. Elle vise à renforcer la cohésion sous-régionale et à offrir davantage d’opportunités de compétitions aux jeunes talents.
Combien d’équipes prendront part à ce tournoi ?
Nous aurons 15 équipes sur 16 pays représentés. Tous les 7 pays membres de l’UFOA-B seront présents. Du côté de l’UFOA-A, sur 9 pays, 8 participeront, le Cap-Vert ayant déclaré forfait cette année.
Pensez-vous que l’UFOA-B est en train de renaître de ses cendres ?
Oui, sans aucun doute. Les perspectives sont très encourageantes. Ce que nous avons mis en place n’est qu’un début. Il reste encore beaucoup à faire, mais avec l’implication de toute l’équipe, composée de compétences issues de toute la zone, je suis confiant : l’UFOA-B est en pleine relance.
Rencontrez-vous des difficultés particulières dans le fonctionnement de l’institution ?
Honnêtement, non. Jusqu’à présent, tout se passe bien. Nous avons la chance d’évoluer dans un climat de collaboration efficace, ce qui facilite grandement la mise en œuvre de nos projets.
