Yann Diomandé (international U23): «  Je rêve de jouer la CAN avec les Eléphants »

 

Récent convoqué en sélection U23 pour le stage des Pays-Bas, Yann Diomandé revient sur cette expérience. Formé à l’Académie internationale de football du Sud-Comoé, passé brièvement par l’Arabie Saoudite et la MLS, le jeune attaquant évolue aujourd’hui au sein du club espagnol de Leganés. À 20 ans, il ne cache plus ses objectifs : s’imposer en club, intégrer les Éléphants A, et jouer en Angleterre.

Qu’est-ce vous que avez ressenti après votre première convocation avec la sélection U23 pour le stage de Pays-Bas?

Franchement, c’était une très belle expérience. Pour tout enfant qui rêve de représenter son pays, c’est un véritable accomplissement. Même si le stage a été court, j’ai énormément apprécié. L’ambiance était incroyable. C’était un peu comme un rêve qui se réalisait.  Il y avait de très bons joueurs venus de partout, et je me suis tout de suite senti intégré. Je pense aussi avoir pu apporter ma pierre à l’édifice.

Quel a été le discours du sélectionneur à votre arrivée ?

Il a indiqué qu’il comptait sur chacun de nous. Il a fait savoir que l’objectif était de se mettre au service du collectif.

Comment voyez-vous la suite en U23 ?

J’ai de grandes ambitions. Les U23 sont une belle étape. J’espère avoir montré toute l’ampleur de mon talent et qu’à terme, je sois convoqué avec les A.

Ce n’est pas prétentieux de viser déjà la sélection A?

Ce n’est pas de la prétention, mais de l’ambition. Je crois que si je travaille dur, c’est possible de vite intégrer la sélection A.  Pour l’heure, je remercie le sélectionneur de m’avoir donné cette  opportunité de m’exprimer en U23. C’est une étape importante dans ma jeune carrière.

Parlons maintenant de votre parcours. Après votre formation à l’AFI  Sud-Comoé vous avez tenté des expériences en Arabie Saoudite et à la MLS. Que retenez-vous  de ces expériences?

Ce sont des expériences courtes mais très enrichissantes. Elles m’ont permis de découvrir d’autres cultures, d’autres façons d’aborder le football. Sur le plan humain comme sportif, elles m’ont fait grandir.

Aujourd’hui, vous évoluez à Leganés, en Espagne. Comment s’est passée votre  intégration dans la Liga ?

Ce n’était pas simple au début. À mon arrivée, j’étais blessé pendant deux mois, ce qui a freiné mon adaptation. Mais avec du travail et le soutien de mes proches, j’ai su remonter la pente. Jouer contre des clubs comme le Real Madrid, c’est juste incroyable. Un vrai rêve de gosse devenu réalité.

Quel regard portez-vous  sur le niveau de la Liga et quel bilan faites-vous  de votre saison ?

Pour moi, la Liga est le meilleur championnat du monde. Le niveau est très élevé, avec des joueurs de classe mondiale. C’est un honneur d’évoluer dans ce championnat. Ma saison a été bonne, même si tout  n’a pas été parfait. Quand on vient directement d’Afrique, l’adaptation n’est pas évidente. Mais j’ai beaucoup appris, j’ai progressé, et je suis content de ce que j’ai montré.

La langue et la culture espagnoles ont-elles été un frein ?

Pas vraiment. L’espagnol a des similitudes avec le français, donc j’arrive à comprendre pas mal de choses. J’apprends la langue en ce moment, et ça facilite beaucoup mon intégration.

Avez-vous une idée de votre avenir en club?

En club, on verra. La pré-saison approche et on part bientôt aux États-Unis avec l’équipe. Ensuite, on évaluera les options.

Avec la descente de Leganes en deuxième division avez-vous des envies  d’ailleurs ?

Je suis ouvert à tout. J’ai l’ambition de jouer un jour en Premier League ou en Ligue 1.  Mon but, c’est de continuer à progresser, marquer le plus de buts possible, aider mon équipe et m’imposer parmi les meilleurs. Je ne veux pas me fixer de chiffres, mais je veux franchir palier après palier.

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