Bessou Serge Alain (entraîneur du Stade d’Abidjan): « Il nous reste trois finales à jouer »

Même si le bilan du Stade d’Abidjan est négatif au terme de la phase aller de la Ligue des Champions, le point pris face à Orlando Pirates permet à son entraîneur Bessou Serge Alain de rêver à la qualification pour les quarts de finale. « A la phase retour, si on y va avec le même engagement, je pense qu’il y a de la place pour la qualification et nous pouvons le faire », rassure-t-il.

Que retenir de ce match nul face à Orlando Pirates ?

Oui. Parce qu’on avait déjà perdu deux matches, il fallait donc qu’on arrête cette spirale négative. A défaut donc d’une victoire, nous avons arraché le nul face à Orlando Pirates. C’est un résultat acceptable pour nous parce qu’il le fallait pour pouvoir continuer dans cette compétition.

N’avez-vous pas l’impression que le Stade a trop respecté Orlando Pirates à l’entame du match ?

Non, ce n’est pas mon avis. Il faut dire que c’est une équipe qu’on ne connaissait pas. C’est vrai qu’il y a des vidéos mais cela diffère de la réalité. Malgré cela, nous avons vu qu’il y avait de la place pour faire quelque chose. On pouvait même prendre les trois points. A défaut de la victoire, nous avons arraché le match nul.

Pourquoi avez-vous insisté pour garder votre trio d’attaque composé de Kassoum, Koré et Assalé ?

Ce sont nos meilleures armes. On leur a demandé de permuter parce que pour mieux avoir l’adversaire, il faut être en mouvement. C’est d’ailleurs pour cela qu’on a fait sortir Koré pour mettre des joueurs qui pouvaient être plus en mouvement.

On a vu très peu de tirs cadrés face à Orlando. Est-ce à dire que ce sera la prochaine étape de votre travail afin de marquer des buts et aller chercher la qualification ?

Comme je le dis toujours, notre rôle c’est d’’essayer d’améliorer ce qui ne va pas. Pour pouvoir marquer, il faut cadrer les tirs. Nous pensons que les joueurs nous ont écoutés face à Orlando Pirates parce qu’ils ont frappé au but. N’empêche que le travail va se poursuivre à ce niveau.

Il n’y avait pas de la place pour aller chercher mieux dans cette C1 ?

Il n’y a pas une équipe qui va en compétition et qui se dit qu’elle va pour perdre. Nous considérons que tous les matches que nous avons joués sont des finales. Malheureusement, nous avons enregistré deux défaites et un nul. On fait quoi maintenant ? On arrête tout ? Non, il faut continuer de travailler pour s’améliorer. Et si vous voyez bien, ce match contre Orlando Pirates contrairement aux autres a été différent.

Sur quel plan ?

On a vu que les joueurs étaient engagés, il y a eu des tirs et offensivement, ils ont apporté le danger dans le camp adverse. Par rapport aux autres matches, on a essayé d’apporter quelque chose au niveau de l’animation offensive.

Après la  phase aller, votre objectif dans cette compétition a-t-elle changé ?

Non. Pas du tout. Notre objectif reste le même. C’est de progresser au fil des matches et d’aller au tour suivant c’est-à-dire se qualifier pour les quarts de finale.

Comment voyez-vous la phase retour ?

Cela nous permet d’avoir un point sur neuf. Il y a encore neuf points à aller prendre. Il nous reste donc trois finales. Si on a perdu contre Bélouizdad ici à Abidjan, cela veut dire qu’on peut aller les gagner sur leur pelouse. Nous sommes au football et tout est possible.

Ne pensez-vous pas que le challenge de la qualification est une mission impossible pour le Stade d’Abidjan ?

Nous sommes en guerre et on ne peut pas dire que c’est terminé pour nous. Nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout.

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