Élu le 16 février 2025 à la tête de la Confédération africaine de cyclisme, Allah-Kouamé a marqué un tournant historique pour le cyclisme ivoirien et africain. Une première pour la Côte d’Ivoire, qui voit l’un de ses fils accéder à la présidence de l’instance suprême du cyclisme continental. Pourtant, malgré cette ascension prestigieuse, l’accueil réservé à Allah-Kouamé par les hautes autorités ivoiriennes reste pour le moins… timide.
Une élection porteuse d’espoir
C’est au Caire , en Égypte, que le verdict est tombé : Allah-Kouamé devient le nouveau président de la Confédération africaine de cyclisme, succédant à l’égyptien Mohamed Wajih Azzam. Cette victoire ne représente pas seulement une reconnaissance de ses compétences dans le monde du cyclisme, mais aussi une opportunité en or pour la Côte d’Ivoire de rayonner à l’échelle internationale dans une discipline en pleine croissance sur le continent.
Un accueil en demi-teinte en Côte d’Ivoire
Malgré l’ampleur de cette distinction, l’homme n’a pas encore reçu l’hommage qu’on aurait pu attendre de la part des autorités nationales. Peu de déclarations officielles, pas de réception solennelle ni de reconnaissance symbolique à la hauteur de cet exploit. Un contraste frappant avec l’accueil souvent réservé aux personnalités du sport qui s’illustrent à l’étranger.
Une vitrine pour le cyclisme ivoirien et africain
Pourtant, la présidence d’Allah-Kouamé ouvre la voie à de nombreuses opportunités. Sa position pourrait faciliter l’organisation d’événements cyclistes majeurs en Côte d’Ivoire, attirer des investissements dans les infrastructures sportives, encourager la jeunesse à se tourner vers le cyclisme et surtout, renforcer la coopération entre les nations africaines à travers le sport.
Une reconnaissance attendue
Il est peut-être temps que la Côte d’Ivoire réalise l’importance de cette nomination. Car au-delà de l’homme, c’est tout un pays qui gagne en visibilité. Allah-Kouamé n’est pas simplement le président du cyclisme africain ; il est aujourd’hui un ambassadeur du sport ivoirien sur le continent. Et à ce titre, il mérite d’être reconnu, célébré, et soutenu.